Édition 2018

Gabrielle Conilh de Beyssac

née en 1986. Vit et travaille entre Pont de Barret et Paris.

Gabrielle Conilh de Beyssac, née en 1986 à Ottawa, grandit au Canada et au Mali. Elle étudie à la Villa Arson de Nice puis aux Beaux-Arts de Paris. En 2008, elle effectue une résidence-exposition collective Quartiers libres à Bamako avec les ateliers Vincent Barré et Richard Deacon. En 2011, elle acquiert une bourse de voyage d’étude pour intégrer l’Institut d’art et de design Emily Carr de Vancouver. Gabrielle Conilh de Beyssac reçoit en 2011 la bourse d’aide à projet artistique de la Mairie de Paris. 

En 2012, elle emporte les prix Thaddaeus Ropac et Clermont Tonnerre attribués par l’association des Amis des Beaux- Arts et participe à l’exposition des Lauréats 20m papillon à la Fondation Rosemblum. En 2013, elle s’associe à la Galerie Maubert. 

Après une résidence au domaine de Kerguéhennec, Gabrielle poursuit ses recherches au Canada lors de la résidence Est Nord Est. En 2014, elle obtient le soutien du CNAP pour son exposition personnelle à la Galerie Maubert et est exposée dans les jardins du Musée Picasso pour sa réouverture. 

Gabrielle est lauréate du Prix YIA Art Fair #04, 2014.

En 2015 elle expose au Musée d’art moderne ARTEUM de Chateauneuf-le-Rouge, Aix en Provence. Un trio de sculptures mobiles monumentales, intitulé Labours A B C et co-réalisé avec Jules Guissart, est installé dans la forêt meusienne dans le cadre de l’édition 2016 du Vent des Forêts. En 2017 elle expose Hamac déposition à l’exposition Hungry for Design lors de la semaine internationale du design à Milan. Enfin, en 2018 Gabrielle 

Conilh de Beyssac participe à l’exposition
 // DEVENIR // 10 artistes en quête de sens au Collège des Bernardins à la suite d’une année de séminaire de recherche. L’exposition imaginée par Sophie Monjaret est soutenue par l’école des Beaux-Arts de Paris. 

Son travail, majoritairement sculptural, se déploie en plusieurs horizons. Des formes simples, pures, héritées du modernisme ; des sculptures « habitables » ou encore une fusion de la sculpture et du dessin avec des dispositifs de craie de cire, avec des câbles et parfois de légères structures en acier permettant de tracer sur les murs ou des sculptures en grès formant des sillons sur une terre chamottée. Souvent, les sculptures de Gabrielle Conilh de Beyssac sont performatives, activées par le public, permettant d’inscrire leur monstration dans l’espace qui les accueille mais aussi dans le temps, à l’instar de la sculpture Rocking qui, mise en mouvement, bascule tout au long de sa tranche et retrace la ligne de sa silhouette sur le sol du fameux terrain de pétanque de Saint-Paul de Vence en s’intégrant dans cette ambiance de jeu conviviale et joyeuse. 

Rocking, 2014
Acier corten
140 x 160 x 0,4 cm
Courtesy de l’artiste
Œuvre installée grâce au soutien de la Galerie Maubert

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