Édition 2018

Quentin Spohn

né en 1984.
Vit et travaille à Nice. 

Le travail de Quentin Spohn s’articule autour du dessin à la pierre noire ou au graphite, à partir duquel il conçoit des paysages ou des portraits de grand format, entre vision critique sur le monde et distorsions surréalistes. Des images narratives, dans un imaginaire naviguant entre Dado, la peinture américaine des années 30, les Bandes dessinées de Crumb et la science-fiction. 

Pour la Biennale, il a réactivé une installation antérieure, un radeau peuplé d’êtres anthropomorphes étranges, dans une esthétique high-tech, low life, convoquant à la fois la culture cyberpunk et le mythe d’Arcadie. L’installation sera présentée dans la Chapelle Saint-George et sera accompagnée d’un dessin monumental, réalisé au cours de la résidence. 

Durant la Biennale, la résidence confiée à Quentin Spohn au Clos de Tantine, ancienne maison-atelier d’André Verdet, permettra la rencontre avec les jeunes scolaires, la population locale et tous les publics. 

« Originaire de région parisienne, je suis parti étudier il y a une dizaine d’années à la Villa Arson, l’école d’art de Nice, ville où je réside depuis. Ayant une pratique essentiellement basée sur le dessin, j’essaye de mettre en image ma perception de la société et dans un même temps de trouver un terrain d’expression à mes propres obsessions. 

De sorte, mon travail est à la fois très inspiré de mouvements picturaux comme la Nouvelle Objectivité et l’Ashcan School qui proposaient un point de vue critique sur le monde, de même qu’il se situe dans un certain héritage des recherches surréalistes autour de l’expression du refoulé et de l’obsessionnel. Les dessins que je réalise peuvent par ailleurs renvoyer à des iconographies assez éloignées comme le dessin satirique ou l’imagerie fantastique ». 

Sans-titre, 2018
Technique Mixte 245 x 370 cm
Courtesy de l’artiste
Œuvre installée grâce au soutien de Neness Capitaine Yachting

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