Florian Pugnaire
David Raffini
Nés en 1980 et 1982
Vivent et travaillent à Bruxelles, Belgique..
Les deux artistes se sont rencontrés durant leurs études à la Villa Arson, Nice, où ils ont été diplômés. Ils collaborent sur différents projets depuis 2006. Ils produisent simultanément des projets personnels et les projets en duo. Leur duo est marqué par la problématique de la sculpture comme “work event” et également par un penchant pour l’avenir des objets industriels.
L’œuvre L’onde évoque le retentissement d’une onde de choc. La première tôle arbore en son centre un impact produisant une violente déformation de la matière et, dans son sillage, d’autres plaques semblent peu à peu se redresser. L’impact initial se répercute de l’une à l’autre jusqu’à la dernière, indemne, disparaissant progressivement dans une inexorable dégressivité.
La sculpture s’inscrit donc au cœur de leur pratique en duo, qui se déploie le plus souvent dans les champs de la sculpture, de l’installation et de la vidéo, par la mise en scène de procédés de transformation de la matière orchestrés de manière mécanique, chorégraphique ou cinématographique. Mais ici aucun mécanisme ne génère le mouvement, aucun film ne témoigne du processus : la métamorphose se dévoile en une image figée dans l’espace et dans le temps.
« L’onde » n’est pas simplement une image arrêtée, mais la représentation d’une période de temps dans l’espace. À hauteur d’homme, elle matérialise une distance parcourue dans un temps donné, ou l’inverse.
Born in 1980 and 1982. Live and work in Brussels, Belgium.
Both artists met during their studies at the Villa Arson, Nice, where they graduated. They have been collaborating on different projects since 2006. They simultaneously produce personal projects and duo projects. Their duo is marked by the problematic of sculpture as a “work event” and also by a penchant for the future of industrial objects.
The work L’onde evokes the sound of a shock wave. The first plate has an impact in its centre that produces a violent deformation of the material and, in its wake, other plates seem to straighten out little by little. The initial impact reverberates from one to the next until the last, unscathed, gradually disappears in an inexorable degression.
Sculpture is thus at the heart of their duo practice, which most often unfolds in the fields of sculpture, installation and video, through the staging of processes of transformation of matter orchestrated in a mechanical, choreographic or cinematographic manner. But here no mechanism generates the movement, no film bears witness to the process: the metamorphosis is revealed in an image frozen in space and time.
The “wave” is not simply a still image, but the representation of a period of time in space. At human height, it materialises a distance travelled in a given time, or the reverse.